Qu’est ce que l’ostéopathie douce Paris 9 ?

Caroline Sinna-Boulant et Morgane Abchée exercent l’ostéopathie douce Paris 9.

Prendre Rdv d’ostéopathie douce à Paris 9

On parle d’ostéopathie douce lorsque l’ostéopathe utilise des techniques douces : tissulaires, fonctionnelles.

Nous définirons ici l’ostéopathie et expliquerons en quoi consistent les techniques douces.

L’ostéopathie est une médecine douce. Une thérapie manuelle, naturelle, holistique.

Holistique, donc qui prend en considération la personne dans son ensemble : son corps, ses émotions, ses habitudes de vie et son contexte de vie.

L’ostéopathie douce Paris 9 s’intéresse à toutes les structures du corps : les os bien sûr, mais pas seulement, les muscles, les articulations, les artères et veines, les nerfs… Et surtout, le tissu qui enveloppe chaque structure et fait le lien entre chacune : le tissu conjonctif (appelé aussi facia)

Pour comprendre comment le corps de cette personne fonctionne, l’ostéopathe s’intéresse à tous les systèmes : digestif, urinaire, respiratoire, nerveux, gynéco etc.

L’environnement du patient et ses habitudes de vie sont aussi importants : son travail, ses activités, son contexte familial, son moral, son alimentation…

La constitution de l’OMS définit : « la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »

L’ostéopathie se base sur cette définition de la santé pour appliquer ses compétences.

Voici un petit historique et une explication de l’ostéopathie réalisé par le syndicat des ostéopathes de France.

Comment ça marche l’ostéopathie douce à Paris 9 ?

Les grandes règles de cette thérapie manuelle :

Le principe de globalité

Toutes les structures du corps sont reliées les unes aux autres. Notamment par les facias qui sont partout. On doit donc considérer le corps dans son ensemble et pas seulement par une région ou par un organe.

La structure gouverne la fonction

Une côte trop refermée va fermer l’espace autour du poumon, l’amplitude respiratoire de ce dernier sera diminuée. Voila un bon exemple d’une structure qui a une influence sur la fonction.

Pour que chaque organe puisse bien fonctionner, la bonne mobilité et la souplesse de chaque structure du corps est cruciale.

La règle de l’artère

Chaque endroit du corps bénéficie de l’apport du sang alimentant en oxygène. Si un endroit n’est plus irrigué assez, il est en dysfonction : il ne fonctionne plus à son potentiel maximum.

Le rôle de l’ostéopathie est de permettre à cette zone de retrouver toute la vascularisation pour améliorer sa qualité de vie et son bon fonctionnement.

L’homéostasie ou capacité d’autoguérison

Nous sommes tous dotés d’autoguérison. Une cicatrice se guérit d’elle-même. Le sang se régule chaque seconde de lui-même : en taux de sucre, en taux de globules par exemple. Les taux d’hormones se régulent avec des rétro-contrôles si il y en a trop ou des libérations si il y en a pas assez.

C’est le même principe pour le squelette, les articulations, les muscles et tout ce qui constitue notre corps. En rééquilibrant les différentes structures du corps entre elles, le corps retrouve toute sa capacité de fonctionnement. Le corps indique les déséquilibres et se régule lui-même. L’ostéopathie permet d’accompagner le corps dans ce processus d’auto-guérison.

Comment le corps se déséquilibre ?

« Seuls les tissus savent » disait Rollin E. Becker, ostéopathe

Une chute, un accident, une fracture, un choc émotionnel ou n’importe quel traumatisme peut s’inscrire dans le corps. Lorsqu’il n’est pas bien assimilé ou rééquilibré, il va provoquer une dysfonction.

De la dysfonction à la compensation

Une dysfonction empêche la bonne mobilité d’une région. Pour compenser cette perte de mobilité, d’autres régions du corps prennent le relai, compensent et deviennent sursollicitées. Les tensions s’accumulent puis finissent par tirer sur encore d’autres régions du corps. Ces dernières s’adaptent également et ainsi de suite.

De la compensation à la douleur

Au bout d’un certain temps, à force de compensations et d’adaptations, vient la douleur. Un peu comme la dernière goutte qui fait déborder le vase, le patient va faire un « faux mouvement », qui en réalité est un mouvement du quotidien ; le corps ne peut plus compenser et le patient reste bloqué.

L’exemple de la tour de Kapla

Pour illustrer on peut prendre l’exemple de la tour de Kapla : l’ajout de kaplas supplémentaires mal installés ou en léger déséquilibre va déséquilibrer la tour, plus on en rajoute plus on risque la chute. La tour chutera avec un seul kapla de plus, pourtant posé avec précaution. Cela représente bien le « faux-mouvement » qui a provoqué la douleur, ou le simple éternuement qui bloque le dos : en réalité, il y avait déjà trop de déséquilibres et de compensations, le corps n’a pas pu répartir les tensions d’un éternuement, tout s’est focalisé dans une zone du corps.

Que fait l’ostéopathie douce ?

Le travail de l’ostéopathe est de chercher quelles ont été les compensations et les dysfonctions qui ont provoqué cette chaine de blocages et la douleur. Pour cela il va diagnostiquer toutes les structures ayant une perte de mobilité et qui empêchent leur fonctionnement optimal.

Quand consulter un ostéopathe en prévention ?

Il est utile de consulter un ostéopathe lorsque l’on ressent des petites douleurs qui viennent, qui partent, qui naviguent, des appuis différents de l’habitude, de la fatigue excessive après une bonne nuit de sommeil, des raideurs…

Rééquilibrer le corps après ces premiers indicateurs de déséquilibre évite des douleurs aiguës : les tensions sont traitées à la base et n’ont pas le temps de s’installer ni d’être compensées.

En libérant les différentes tensions, les douleurs chroniques sont aussi soulagées par le traitement ostéopathique.

Qu’est ce que le traitement en ostéopathie douce à Paris 9 ? L’ostéopathie tissulaire

Qualifié de « techniques douces », le traitement fonctionnel s’agit d’aller dans le sens des lésions. Pour schématiser : la dysfonction se représente comme un « noeud » qui va tirer toutes les structures environnantes : muscles, facias, vascularisation, parfois du tissu osseux.

La dysfonction peut être dans le tissu conjonctif (facia), dans un muscle, une articulation ou un os.

L’ostéopathe détecte cette dysfonction par différents outils de palpation :

  • la forme est différente
  • la structure est plus ou moins dense que ce qui l’entoure
  • la structure est figée, peu mobile
  • les structures environnantes sont « tirées » par la dysfonction : il manque de la souplesse et de l’élasticité
  • la qualité de vie de cette zone est altérée. L’ostéopathe le sent par le mouvement respiratoire tissulaire : chaque cellule du corps a un mouvement lorsqu’elle absorbe l’oxygène et rejette le CO2, cela peut se sentir comme un mouvement de gonflement et rétractation. Si l’amplitude de ce mouvement est faible : la zone est moins bien vascularisée donc en perte de qualité de vie.

Le traitement d’ostéopathie douce

Il consiste à se placer de part et d’autre du « noeud », comme on prendrait les deux extrémités d’une pelote de laine et dérouler jusqu’à ce qu’elle soit complètement démêlée. En suivant les tissus comprimés au niveau de la dysfonction, ils se réorganisent et retrouvent leur équilibre. L’oxygène circule mieux, la vascularisation est décomprimée, donc le patient retrouve une bonne qualité de vie dans cette zone et dans tout son corps.

Si c’est dans une articulation, celle-ci va retrouver toute sa mobilité et la douleur disparaîtra.

Sur quoi l’ostéopathie douce peut agir ?

Décomprimer une région dans laquelle se trouve une glande hormonale : la thyroïde, les surrénales, les ovaires par exemple, permet que la glande hormonale retrouve une bonne vascularisation et son fonctionnement optimal. 

Lorsqu’il y a de l’endométriose, le but est de retrouver de la souplesse et de la mobilité dans les tissus. Ainsi les contractions utérines lors des règles sont moins douloureuses et les terminaisons nerveuses inflammées sont apaisées.

L’ostéopathie permet aussi un meilleur fonctionnement des organes comme l’estomac, les intestins, lorsqu’il y a des troubles digestifs.

Le fait que ces différents organes retrouvent un équilibre par rapport à leur environnement leur garantit un fonctionnement optimal et soulage les douleurs.